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Liste confortable


Prononc. et Orth. : [], (je) conforte []. Ds Ac. depuis 1694. Étymol. et Hist. [Xe s. conforter qqc. « recommander quelque chose, encourager à faire quelque chose (par confusion entre confortare et conhortari d'apr. G. Paris ds Romania, t. 1, p. 310) » (St Léger, éd. J. Linskill, 119)]; ca 1050 « réconforter, soutenir quelqu'un [ici moralement] » (Alexis, éd. G. Paris, 474), qualifié de ,,vieux`` dep. RICH. 1680. Empr. au lat. chrét. confortare « renforcer » et « consoler, réconforter » également employé dans le domaine médical. Fréq. abs. littér. : 17.

DÉR. 1. Confortable, adj., vx. Qui conforte. J'ai lu avec une extrême reconnaissance, Monsieur le Comte, votre longue et confortable lettre du 4 (16) de ce mois (J. DE MAISTRE, Correspondance, 1806-07, p. 442). []. 1re attest. mil. XIIe s. (Ps. Cambridge, 282, 13 ds T.-L.); qualifié de vx dep. Ac. Compl. 1842; de conforter, suff. -able*.

2. Confortation, subst. fém. Le fait d'être conforté ou réconforté. [On apporte un consommé à Vidocq] qui l'accepte et l'avale avec accompagnement de deux ou trois verres de malaga. Quand la confortation fut complète, Vidocq annonça le sujet de sa visite (L.-F. L'HÉRITIER, Suppl. aux Mémoires de Vidocq..., t. 2, 1830, p. 211).

[]. 1res attest. 1. XIVe s. confortacions « ce qui renforce, ici fortifications » (FROISSART, Chron., éd. Luce, t. VI, 10); 1600 « réparation en vue de consolider un édifice » (Ord. du prév. de Par. ds GDF. Compl.), attest. isolées; répertorié dep. Lar. 19e; 2. 1478 méd. « action de fortifier » (ds SIGURS, p. 528) XVIe s. ds GDF. Compl., à nouv. dep. Ac. 1718; de conforter*, suff. -(a)tion*. Cf. lat. chrét. confortatio « réconfort, consolation ».
Communiqué par le Trésor de la Langue française & Nikki Gemmell - La Mariée mise à nu - Au diable vauvert - 2006

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